Entre Noël et Nouvel An – pensées pas si positives

Un simple post pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’années et partager les pensées qui m’agitent. Je vous propose mes réflexions de fin 2019 avec leur convoi de résolutions pour 2020. C’est un billet d’humeur, c’est un morceau de journal intime. C’est pas trop trop joyeux non plus donc je vais ajouter des petits gifs pour essayer d’alléger le ton ^^

NdlR : Je ne sais pas trop si je le laisserai en ligne. Pour l’instant, j’ai envie de le faire pour concrétiser les choses.

C’est ti-par !

Noël est un moment à partager en famille – entre amis – avec ses chats – avec un bon livre ou un bon film – un bon repas – des sourires – des bons souvenirs – beaucoup d’imagination si ce n’est pas le cas.

Pour moi c’est une période joyeuse, parfois teintée de nostalgie et de tristesse. Je choisis de profiter de ces moments avec ceux que j’aime. Mais je pense à ceux qui ne sont plus là, ou à ceux qui ne trouvent plus de raisons de se réjouir.

Enfin je redoute le moment où moi aussi je perdrai ceux qui me sont cher, comme la maladie semble avoir décidé de s’acharner sur notre famille …

Haut les cœurs ! C’est Noël !

Christmas spirit

Les « conventions sociales », comme dirait Sheldon, nous imposent d’être joyeux et franchement j’ai totalement adhéré ! Sincèrement.

Cela ne m’empêche pas d’avoir une pensée pour celles et ceux qui ne vivent pas les choses de la même manière. Moi aussi, j’ai vécu des Noëls bien tristes et bien pourris … et de pires restent à venir… ainsi que des biens meilleurs alors je répète :

Hauts les cœurs ! !

Mon bilan perso 2019

C’est l’heure du conciliabule interne. Il se trouve que cette année en plus, j’ai le TeamMeeting de la 30 aine ! ça fait beaucoup de choses à mettre sur le tapis…

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C’est le moment de regarder l’année écoulée et de me féliciter pour les réussites, de m’interroger sur les échecs, de contempler tout simplement le temps qu’il m’a été donné de vivre et réaliser qu’il continue de filer.

Entre auto-censure, auto-critique, auto-persuasion, j’entretien une relation conflictuelle avec moi-même.

Je ne suis jamais assez, je suis toujours trop. Dans la vie comme dans l’écriture, ce n’est jamais assez bien, jamais assez beau, jamais assez.

« J’aurais dû faire plus, faire mieux, faire autrement.

J’aurais pas dû le dire, j’aurais pas dû l’écrire.

J’aurais dû penser aux conséquences.

J’aurais pas dû perdre mon temps.« 

Guess what ?

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Mais le présent est là, lui, bienveillant et plein de promesses !

Ô que j’ai bien besoin de bienveillance envers moi-même…

group hug

J’ai besoin de déterminer de nouveaux rêves, de nouveaux objectifs. J’ai besoin de me redécouvrir. Quelqu’un l’a très bien expliqué à ma place :

( c’est la même que celle qui floconne, juste au dessus 😉 )

Into the unknown
I can hear you… but I won’t
Some look for trouble … while others don’t
There’s a thousand reasons I should go about my day
And ignore your whispers which I wish would go away
You’re not a voice, you’re just a ringing in my ear
And if I heard you, which I don’t, I’m spoken for I fear
Everyone I’ve ever loved is here within these walls
I’m sorry, secret siren, but I’m blocking out your calls
I’ve had my adventure, I don’t need something new
I’m afraid of what I’m risking if I follow you
Into the unknown
What do you want? ‘Cause you’ve been keeping me awake
Are you here to distract me so I make a big mistake?
Or are you someone out there who’s a little bit like me?
Who knows deep down I’m not where I’m meant to be?
Every day’s a little harder as I feel your power grow
Don’t you know there’s part of me that longs to go
Into the unknown?
Are you out there?
Do you know me?
Can you feel me?
Can you show me?
Where are you going? Don’t leave me alone
How do I follow you
Into the unknown?

Je me félicite pour mes victoires, pour avoir persévéré, pour avoir su m’accrocher, pour ne pas avoir cédé à la facilité. 

Des résolutions ?

J’ai envie de toujours plus d’ondes positives, pour repousser le côté sombre de la Force.

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Plus de bienveillance :

  • envers les autres, qu’il ne faut jamais considérer comme acquis ni éternels.
  • envers moi-même, car après tout, je suis bloquée : ces pensées sont enfermées dans ce corps et contrairement à Takeshi Kovacs, il ne me sera pas proposé de faire autrement…

Un mot d’ordre : Réconciliation

Il faut se pardonner. Les uns les autres. Vraiment.

Se pardonner aussi à soi-même. Encore plus important.

( J’ai lu un très beau texte sur la blogosphère, qui m’a sincèrement ému. Sauf que je n’arrive pas à mettre la main dessus et je ne peux donc pas y rendre hommage comme il se doit. En tout cas je peux vous dire ce que ce texte m’a fait ressentir et les décisions qu’il m’a poussé à prendre. )

Cela fait déjà plusieurs mois que j’essaye, que je réalise à quel point ma relation avec mon corps s’est dégradée…

Il n’est plus comme je le voudrais, comme je l’avais, comme je l’aimais.

Je ne m’aime plus, j’ai honte, je me cache, parfois même je me déteste.

De toute façon, ce reflet dans le miroir ce n’est même plus moi. Moi c’est le passager clandestin qui se retrouve enfermé à bord d’un vaisseau spatial défectueux.

I am a Passenger

and I ride and I ride …

Et pourtant. Ce corps c’est moi et je suis lui. Nous ne sommes qu’un, même si je l’avais oublié.

Je ne peux pas être qu’un esprit, que des mots, que de séduisantes idées floues. La condition humaine nous enchaîne à une machine biologique.

Je me souviens :

Mon corps je l’ai tellement aimé.

Je l’ai découvert. Je l’ai habillé, je l’ai maquillé, je l’ai coiffé.

Je l’ai regardé, je l’ai apprivoisé, je l’ai entraîné.

J’en ai profité.

Je me le suis approprié : je l’ai tatoué, je l’ai percé.

Je l’ai montré.

Je l’ai offert.

Je l’ai utilisé comme prétexte. Je l’ai partagé avec ou sans émotions.

Je l’ai usé un peu…

Je l’ai fumé. Je l’ai bu. Je l’ai taillé.

Je l’ai abîmé.

Bref.

Après je l’ai mis en pause pour faire grandir les idées.

Je l’ai laissé en plan. Je l’ai boudé.

Je l’ai mis dans un coin et je l’ai rempli de tout ce qui me passais sous le nez.

Il m’a toujours soutenu pourtant.

Il n’a flanché que rarement…

Aujourd’hui je réalise que la vie me donne la chance de pouvoir continuer, et je ne veux plus de cette relation toxique.

Je veux me le ré-approprier et me réconcilier.

Je veux redevenir moi-même.

Je veux ne faire plus qu’un.

Je vais redevenir moi-même.

Je vais me sentir  mieux.

Un jour j’espère, j’aurais même la chance de le partager d’une autre manière…. Sauf que j’ai trop honte d’héberger ma descendance dans ce taudis ! Soyons sérieux y a quand même de sérieux travaux à entreprendre…

A commencer par une promesse ?

Repasser sous les aiguilles pour mieux se ré-apprivoiser ?

Commencer petit.

Commencer durable.

Commencer par de la bienveillance et de l’amour.

Commencer par se réconcilier.

2020

 

Et vous, comment ça se passe cette fin d’année ?

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4 réflexions sur “Entre Noël et Nouvel An – pensées pas si positives

  1. J’ai trouvé ton article très émouvant et plein de promesses pour 2020. Avec de la bienveillance, je suis sûre que tu arriveras petit à petit à réaliser tout ce que tu veux entreprendre. Très bonne année à toi, Nox ❤

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  2. Quel bel article ! Le moment des fêtes c’est souvent la réunion avec la famille / les amis proches, et c’est donc dans ces moments-là qu’on note les absents… et qu’on les célèbre aussi, après un temps 🙂
    La bienveillance, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse se faire.
    Je te souhaite une très belle année 2020 ; et même si tu n’avances que de quelques pas sur le chemin, c’est comme ça qu’on commence.

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