Un carnet vide, c’est une promesse

Hello les passionnés de la plume,

Un article pour discuter de tout de rien : une session blogging petit plaisir du jour car je l’écris dans une ambiance cosy sous un plaid avec mes boules de poils, option boîtes-à-ronron enclenchée, et le son de la pluie …

Comme la plupart des auteur-e-s en herbe, je collectionne les carnets

Je l’ai toujours fait, plus ou moins. J’avais du mal à m’en rendre compte en fait. Disons qu’avant, j’achetais beaucoup d’articles de papeterie, mais j’achetais aussi beaucoup de « tout ».

Depuis que j’ai changé mes habitudes de consommation comme on dit, que j’ai pris conscience de la spirale consommatrice infernale, beaucoup de mes habitudes ont changées (en mieux 🙂 ) .

Acquérir un nouveau carnet ce n’est plus un geste compulsif, automatique, c’est une petite cérémonie 🙂 Je fouille le rayon, je le prend que s’il me plait vraiment, et que j’ai déjà une idée de ce que je veux mettre dedans. Sinon (attention c’est hyper dur) je le repose

Dans ma bibliothèque sont rangés les carnets en cours (une dizaine ) et les carnets vides (une dizaine).

Dans mon coffre secret, les carnets remplis, terminés (une quinzaine)

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Quel genre de carnets ?

J’aime qu’ils soient assez grands pour pouvoir y écrire librement. Format A5.

Les petits carnets de poches me sont inutiles et me rappellent bien trop la période stressante de mes études où il fallait tout le temps avoir un carnet sur soi pour ne rien rater de la parole divine des professeurs… Bref.

Chaque couverture, chaque style de carnet correspond au projet que je veux y mettre.

J’ai longtemps aimé les carnets « simple » : type Moleskine noirs, puis j’ai craqué pour les Moleskines hors-série : Alice in Wonderland et J.R.R.Tolkien ❤ (les décorations à l’intérieur rajoutent tellement de charme)

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J’ai eussi eu une période fantaisie avec des imprimés rêveurs ou magiques (collection PapayaArt ).

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Dans ma crise Potterhead post-déménagement, je n’achetais QUE des carnets HP (besoin de me recréer un nid probablement…)

mes carnets Potterlove

Mes carnets suivent mon évolution en tant que scribouillarde

Pas seulement par leur contenu, mais aussi par leur style.

J’ai franchi pas mal d’étapes dans ma formation en autodidacte  (attention, je ne dis pas qu’elle est terminée loin de là, mais simplement que j’ai fais le tour des bases importantes et que je me sens bien plus à l’aise).  Et je n’envisage plus un projet d’histoire (qu’elle soit courte ou longue) sans travail en amont sur l’intrigue, les persos, le worldbuilding…

Du coup, mes carnets ne me servent plus seulement à écrire des scènes, mais vraiment à concevoir le projet dès le début avec des moodboards et tout.

En ce moment, j’aime les carnets Paperblanks.

Principalement les bleu, les sombres, avec des dorures… non mais regardez-moi un peu cette sexitude :

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De la peur de remplir un beau carnet

… du sentiment d’illégitimité, du complexe de l’imposteur…

C’est quelque chose d’assez répandu d’après ce que j’ai pu lire un peu partout : j’avais souvent un blocage quand il s’agissait de les remplir.

Alors que pour les acheter, jamais aucun problème, on les stocke, on craque, on accumule.

Mais voilà j’en parle au passé car le confinement a servi à une belle découverte  :  le compte insta de @Cecile_duquenne (auteure et coach d’une masterclass d’écriture), proposait un challenge dont le but était  justement de montrer nos carnets et de se motiver à les remplir, (même les plus beaux !! ), d’arrêter d’attendre le projet magnifique à mettre dans le carnet magnifique, d’arrêter de repousser …  en se convainquant (en réalisant ! ) que nos histoires valaient la peine d’être racontées, et qu’elles méritaient même un bel écrin !

Il n’y a rien de sacré tout est possible 

(c’est le # Mon Carnet Mon Histoire si vous voulez trouver tout ça 🙂 )

J’ai trouvé un réel écho dans ses mots… un déclic.

J’ai pris le plus beau Paperblanks de ma pile, et j’ai commencé à écrire mon projet d’histoire du moment (le projet n°293857563739), qui me faisait plaisir, en toute simplicité.

Un carnet est une promesse, un nouveau départ

J’ai trouvé ça sur la blogosphère :

Josette and Co

Dans la revue Flow de décembre 2015, dans un article intitulé « Mes chers carnets », Caroline Buijs explique leur principale qualité : « Ils ne coûtent pas cher, mais apportent un grand bonheur. »  Elle poursuit : « Un carnet de notes vierge porte en lui tant de promesses. C’est un nouveau départ. ».

Un carnet vide, et beau, c’est une invitation, c’est une promesse, c’est une occasion.

C’est également ce que je ressent pour les blogs 🙂 : une promesse, un coin douillet, un espace à soi…

Et à l’intérieur ils sont comment ?

Comme les vôtres je suppose ^^  : c’est le bordel 🙂

(oui j’insinue que vous êtes bordéliques, c’est pour me sentir moins seule)

Ils sont aussi fouillis que mes blogs, ils suivent mes humeurs, mes besoins, mes idées. Parfois j’ai une double page esthétique et j’essaye de respecter au moins une couleur de stylo, mais parfois je fais au plus pressé et j’écris avec ce qui me passe sous la main, en diagonale, en pattes de mouches… Je peux aussi y coller des images, faire beaucoup de ratures, laisser des pages blanches pour aérer un peu … C’est un terrain libre.

Seule règle : j’ai un carnet = un projet, sinon on ne s’y retrouve plus.

Mais à la limite, on en reparlera en vous présentant les projets d’histoires concernés 🙂  Si ça vous dit ?

Allez ce sera tout pour aujourd’hui. Et vous carnets, ils sont comment ? Vous y mettez quoi dedans ? vous en avez combien ? 🙂

Le mot de la fin

Lemming

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21 réflexions sur “Un carnet vide, c’est une promesse

  1. Ah ah ! Tu as écrit « auteur en herbe » et non pas écrivain .. bon je plaisante !
    J’avais aussi, fut un temps, beaucoup de carnet de partout et j’attendais « la bonne occasion » pour les commencer. Mais cette occasion, comme tu le dis, elle ne vient sans doute jamais. On accumule, encore et encore (pas deux fois, non) et puis bon, on écrit toujours sur des bouts de feuilles qui traînent.. .enfin dans mon cas.
    Alors j’ai dit stop. De quoi j’ai besoin. J’ai actuellement trois carnets et tous mes projets (brouillons, plan, bazar) sont en numérique. Grand pas pour moi, je ne sais pas si c’est vraiment plus écologique mais au moins, je m’y retrouve plus facilement.
    Et pour les carnets que j’ai de cette époque révolue de « ouiii j’ai plein de carnet », je vais finir par les utiliser, en brouillon ou pour de choses dont j’ai besoin, je ne me prends pas vraiment la tête. Mais j’en ai au moins une vingtaine a écluser, je suis laaarge !

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    1. Comme tu as pu l’observer de ton oeil vif, je n’assume pas toujours la dénomination « écrivain », j’aime bien faire des détours ^^ .
      tout à fait : l’occasion en or n’arrive jamais et même pire que ça : il faut la provoquer ! C’est comme dans la vie en général, il ne faut pas garder les meilleurs choses à faire pour « un jour peut-être », il faut les faire quand on peut, c’est bien trop court 😉
      Numérique et écologique : ça dépend un peu de ce que tu met en Cloud je suppose ? Si c’est sur ton pc je ne pense pas que ce soit « anti-écolo » ?

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        1. hihi ce n’était pas une accusation en tout cas, c’est toi qui a ammené le sujet de l’écologie lol . Oui le stockage en DDE c’est utile. Personnellement je suis assez « old school » : papier +dossiers words ou scrivener sur mon PCet c’est tout 🙂

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  2. J’ai toujours des carnets, mais des moches (des cahiers de brouillon en fait :p). Dedans j’y note des RDV, des recettes, et des morceaux d’histoire quand je n’ai pas le PC sous la main, avec des arbres généalogiques, des listes, des cartes et des schémas…
    Si les carnets sont trop beaux pareils je les « garde » intacts alors que faut pas :p

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    1. héhéh j’aime bien le concept de carnet moche ^^ s’il te faut ça pour te lancer c’est déjà très bien, mais comme tu dis, il ne faut pas 😉 c’est un plaisir aussi d’écrire dans un joli carnet. Je ne le vois un peu comme une lecture doudou tu vois ? A la fois sacré, plaisant et tu prend plaisir à le reparcourir pour la enième fois ^^

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  3. Intéressante cette compulsion d’achat. Jamais connu ça. Ado, mou, c’était plutôt les stylos et stylo-plumes que j’achetais.
    Je crois que je fonctionne beaucoup selon mes besoins, depuis toujours. J’ai acheté de beaux cahiers, pour mon journal intime. Quand je vais en magasin, c’est avec une idée précise de ce qu’il me faut. Et je m’y tiens, sans difficulté.
    J’ai hâte d’en savoir plus sur tes projets d’écriture.

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    1. Haha les achats compulsifs c’est quand même très répandu ^^ tu n’as de carnets que pour tes journaux ?
      Il me tarde de vous en parler 🙂 je ne sais pas trop par où commencer mais peut-être que les carnets sont une bonne piste …. 😉

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  4. Je partage tout à fait cette passion des carnets, le culte pour les Paperblanks et la faiblesse face aux carnets HP.
    J’ai longtemps eu des carnets qui me servaient de journal intime.
    J’ai aussi eu une époque où j’en emportais toujours un en voyage, pour garder un souvenir de mes expériences. ça me fait très plaisir de les relire !
    Plus récemment, je suis passée aux carnets d’écriture. J’en ai deux ou trois, assez bordéliques en effet, dont un où les projets se mélangent parce qu’il est tellement beau que je ne veux utiliser que lui ^^
    J’ai aussi entamé un bullet journal, mais il prend un peu la poussière en ce moment. ça dépend des phases.
    Il me reste un certain nombre de carnets vierges et je m’interdis d’en acheter d’autres tant que je n’aurais pas utilisé ceux-là. J’ai hâte de débuter un nouveau projet de roman pour pouvoir repartir d’une page blanche avec, espérons, un peu plus de rigueur dans les choses que je devrais mettre au clair avant de me lancer dans la rédaction (genre trouver une intrigue)(il paraît que c’est utile)

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    1. Hiii j’aime tellement cette première phrase 😀
      Idem pour les journaux intime 🙂
      Je comprend tout à fait l’envie d’écrire dans celui qu’on aime le plus ^^ le tout c’est de s’y retrouver !
      Travailler sur l’intrigue avant de se lancer dans l’écriture est effectivement assez sympa 😉 je travaille là dessus depusi quelques temps, et j’avoue que je ne pourrais plus faire autrement ^^
      Tu nous montreras tes carnets un de ces quatre ? 😉

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  5. Coucou,
    Les Paperblanks, j’ai longtemps collectionné : je compatis, c’est terriblement beau, on est tenté de presque tous les acheter ! Visuellement et au toucher, même à l’odeur… bref, je m’égare. Je me suis soigné. Je me suis fait à l’idée qu’ils ne me serviraient jamais parce que… je ne sais pas écrire à la main. Ça fait quinze ans, ou presque, que je n’écris plus rien à la main — je ne sais plus faire ! —, et les rares fois où je le fais, figure-toi que je suis incapable de me relire.
    Bonne chance pour tout ce remplissage ! Hâte de voir fleurir ces projets !

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    1. COucou 🙂
      Cette addiction est donc assez répandue ˆˆc ‘est fou ˆ ˆ
      Oh c’est dommage car vraiment, pour moi il y a une différence entre l’écriture maniuelle et clavier.Je trouve que sur papier je réfléchis mieux, j’ai un rapport différent à la création de l’idée.Par contre c’est lent.Et je préfère utiliser le clavier pour rédiger.MAis pour les plans /intrigues /réflexions je préfère de loin le papier 🙂

      Merci à toi de passer par là et ouiii je crois que je vais bientôt présenter mes projets sur le blog :O (un grand pas pour moi …)

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  6. je suis tellement d’accord sur l’aspect « promesse ». Je ne sais pas si tu connais la marque les Jolis cahiers. je te la conseille car tu peux personnaliser les carnets à ta guise. Je m’en sers pour moi mais aussi pour offrir c’est top. Seul hic il y a pas beaucoup de pages. Je me suis rendue compte que plus le carnet était simple type moleskine ou kraft plus facile je me libérais de l’appréhension de « salir » de « mal faire ». La beauté de l’object avait tendance à me bloquer 🙂 donc maintenant je suis partisane du « keep it simple ».

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    1. Nan je ne connaissais pas cette marque, j’irai jeter un oeil 🙂
      Tout à fait d’accord : pour les carnets dans lesquels je veux vraiment écrire, je reste très simple et j’ai besoin d’avoir beaucoup de pages : comme pour ne pas m’arrêter en cours de route. Par contre, sur un carnet de notes ou todolist, je peux plus facilement avoir des décos et « remplissages » 🙂
      J’ai l’impression que ton impression de salir revient à mon impression que « ce carnet est trop beau pour ce projet » : donc cet article s’applique dans ton cas aussi je suppose ? 🙂

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  7. Ha ha, c’est pareil pour moi : un carnet pour un projet en particulier (hormis mon fourre-tout qui ne me quitte jamais, dans le cas où une idée pointerait inopinément le bout de son nez). J’essaye toutefois d’ordonner un peu toutes les informations contenues, un peu comme sous forme de « fiche ». Chaque entrée est donc titrée et datée 🙂

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    1. Merci pour ton commentaire 🙂
      Comme toi, je date les entrées ! j’aime bien me rendre compte du temps qui s’est écoulé depuis qu’une idée est apparue, et de voir comment elle a évoluée.
      Ordonner est tout à ton honneur, ce n’est pas chose aisée pour moi 😉
      Ton concept de fiche m’intrigue : comment tu t’organise?

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